THX 1138


Réalisation : George Lucas
Scénario : George Lucas et Walter Murch
Mettant en vedette : Robert Duvall, Maggie McOmie, Donald Pleasence et Don Pedro Colley
Première œuvre du grand George Lucas, THX 1138 est un film qui fut boudé par le publique à sa sortie. Es-ce le long-métrage est une manifestation du talent d’un Lucas inexpérimenté ou pas, comme le laisse supposer sa performance au box-office.

Vivant dans une cité souterraine futuriste, THX 1138 (Robert Duvall, The Godfather) se découvre des émotions amoureuses pour sa colocataire, émotions qui sont interdits par la loi. Tandis qu’il se retrouve en prison, il va tenter de s’échapper avec l’aide d’un autre prisonnier (Donald Pleasence, Halloween).


Véritable onvi, le long-métrage produit par le grand Francis Ford Coppola et réalisé par le pas encore grand Lucas est à la limite du film philosophique / social / expérimental. Pour une première incursion dans la cours des grands, Lucas nous offre un univers, qui je trouve, est plus intéressant que celui de Star Wars. L’histoire en tant que tel, ne vaut pas cinq sous, même si Lucas utilise habilement l’allégorie de la caverne de Platon (Un amour impossible, où les amoureux se ramassent en prison et l’homme tente de s’échapper en compagnie d’un autre prisonnier...), mais la quantité incalculable de détails vient sauver le scénario.


Lucas montre pour la première fois qu’il peut être un grand réalisateur en apportant une atmosphère, une signature unique, lui qui ose, par la même occasion, s’inspirer de Stanley Kubrick et de son odyssée de l’espace (omniprésence du blanc, la facette « mystérieuse » du long-métrage, [etc] en sont des signes). Par-contre, il faut noter une mauvaise gestion du rythme dans la première moitié du long-métrage et un budget minime qu’il ne parvient pas toujours à dissimuler.


Épaulé par le réalisateur, le trio d’acteurs principaux livre la marchandise avec un Robert Duvall juste, un Donald Pleasence sublime en interprétant un personnage au bord de la folie et Maggie McOmie correcte pour ce qui fut son seul rôle à l’écran.  Mention honorable à Don Pedro Colley (Beneath the Planet of Apes) qui joue avec brio un des hologrammes des plus sympathiques du grand écran.

Verdict : THX 1138 comporte des images qui vous hanterons l’esprit pendant des jours et est un film remarquablement efficace malgré sa faiblesse scénaristique.

Note : 8.5 / 10

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