Réalisation : Steven Spielberg
Scénario : Roberto Orci et Alex Kurtzman
Mettant en vedette : Jamie Bell, Andy Serkis, Daniel Craig, Simon Pegg et Nick Frost
Véritable idole de notre jeunesse, Tintin part à la conquête
de l’Amérique du Nord en débutant par le château-fort francophone du continent,
le Québec. Es-ce une réussite ou un échec comme étaient les précédents long-métrages du personnage…
Alors qu’il achète le modèle réduit d’un bateau célèbre,
Tintin (Jamie Bell, Billy Eliott) découvre qu’il renferme un secret, secret que
Sakharine (Daniel Craig, Casino Royale) veut aussi s’approprier. Kidnappé par
ce-dernier, Tintin va s’échapper en compagnie avec un autre prisonnier, le
capitaine Haddock (Andy Serkis, Lord of the rings), afin de résoudre le mystère
de la Licorne avant Sakharine.
Réalisé par un maître du 7e art, Steven Spielberg
(Schindler’s List), le film s’attaque à trois livres du célèbre personnage (Le
Crabe aux pinces d'or, Le Secret de La Licorne et Le Trésor de Rackham le Rouge),
que les scénaristes ont réussis à condenser en un script passionnant, mais trop
hollywoodien (Scènes d’action intense, morale à 2 sous, rythme inutilement
élevé, etc). N’empêche qu’il réussit à nous faire rire et à rendre le film
intéressant, et ce peu importe l’âge du spectateur.
Techniquement parfaite (ou presque), la réalisation et le
travail de motion capture parviennent à placer la barre haute pour les
prochains long-métrages. Spielberg semble s'amuser comme un enfant, lui qui nous offre
une des scènes de flashback les mieux amenées du cinéma, un plan séquence de
plusieurs minutes à la « Uncharted » ou des plans extérieurs qui sont parfois très surprenants.
La motion capture, précédé par–lequel des acteurs donnent
vie aux personnages animés, semble avoir atteint une qualité très enviable.
Pour la première fois, nous pouvons avoir l’impression que les personnages d’un
dessin animé sont autre chose que de simples croquis (à l’exception de Milou
bien sûr), spécialement pour le personnage du capitaine Haddock, interprété par
Andy Serkis, véritable maître du motion capture. Ajoutez à cela, une 3D
efficace et bien amenée, et nous avons ce qui pourrait être l’un des films du
temps des fêtes et même de l’année!!
Verdict : Une entrée quasi-parfaite à Hollywood pour
l’un des plus grands personnages de bande dessinée de tous les temps.
Note : 4.5 / 5
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