Réalisation : Guy Ritchie
Scénario : Michele Mulroney et Kieran Mulroney
Mettant en vedette : Robert Downey Jr., Jude Law, Jared Harris, Noomi Rapace et Stephen Fry
Deuxième chapitre de sa trilogie, « Sherlock Holmes :
A Game of Shadows » de Guy Ritchie reprend tout les éléments qui avaient
fonctionné dans le premier opus en les multipliant par deux. Es-ce pour le
meilleur ou pour le pire?
Sherlock Holmes (Robert Downey Jr., Iron Man) doit conjuguer
avec le mariage de Watson (Jude Law, Enemy at the Gates) tout en maintenant son
combat contre le Professeur Moriarty (Jared Harris, Mad Men) qu’il soupçonne d’être
à la tête de nombreux attentats terroristes et crimes divers. Mais lorsque ce
dernier devient personnel, les deux hommes devront s’associer avec une gitane
(Noomi Rapace, Millenium) pour éviter que l’Europe sombre dans le chaos.
Suite quasi-directe au premier opus, ce film adopte une
nouvelle direction, en misant sur une intrigue linéaire, dans la lignée de la
plupart des films d’action actuels. Mais, grâce au trio de personnages
principaux, le long-métrage s’élève à un niveau supérieur. Moriarty est remarquablement
construit, si bien qu’il pourrait devenir l’un des antagonistes les plus
marquants de la décennie.
Son opposant, Sherlock Holmes qui est encore joué avec brio
par Downey Jr., acquiert une facette,
celle de l’homme torturé et faible, ce qui permet de le rendre plus humain.
Mais, ce qui est le plus marquant dans ce scénario, sont les confrontations
entre les deux hommes où nous avons l’impression de regarder un combat de boxe
verbal entre Mohamed Ali et Mike Tyson.
Le reste du casting est d’autant plus remarquable. Law est égal
à lui-même, Kelly Reilly (Eden Lake) est succulente, même si nous aurions aimé
qu’elle soit encore plus présente, Noomi Rapace est efficace en
gitane, même si elle est un peu effacée et Stephen Fry (V for Vendetta) est si
je puis dire, le point fort du cast secondaire. En effet, il joue de façon
sublime le frère d’ Holmes, même lorsqu’il est nu. En espérant qu’il soit de
retour pour la suite.
À la réalisation, Guy Ritchie est impeccable, il réussit à
corriger la plupart de ses erreurs présentes lors du premier film. Sa réalisation
est mieux rythmée, plus spectaculaire (principalement lors des scènes d’action
qui sont à la fois mieux plus intenses et plus fluides) et sa vision de
Londres, et des autres parties de l’Europe visitées, pique moins les yeux grâce
à du CGI moins visible et mieux construit. Par-contre, ses ralentis peuvent être lassants
à la longue, malgré leur beauté plus qu’évidente. Au final, on pourra dire que
pour une fois, la suite fut supérieure à l’original!
Verdict : Une suite supérieure en tout point à l’original
qui nous fait languir d’impatience en attendant la suite.
Note : 4.75 / 5
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