Réalisation : Guy Ritchie
Scénario : Michael Robert Johnson, Anthony Peckham et Simon Kinberg
Mettant en vedette : Robert Downey Jr., Jude Law, Rachel McAdams et Mark Strong
En réinventant Sherlock Holmes, Guy Ritchie a pris un
certain risque, risque qui fut payant!! Voici donc Sherlock Holmes!
Lorsque Lord Blackwood (Mark Strong, Rock’n Rolla, dernier
criminel arrêté par Sherlock Holmes (Robert Downey Jr., Iron Man) et son cher
Watson (Jude Law, Enemy at the Gates) ressuscite après sa pendaison, ces
derniers devront l’arrêter avant que son plan change la face du monde
britannique.
Transformant Holmes à la sauce moderne, Guy Ritchie (Snatch)
nous offre un film qui est à la fois divertissant et intelligent, le scénario
parvenant à nous impliquer dans l’histoire par-moments. Par-contre, il faut
dire que ce dernier est dans l’ensemble, plutôt faible si l’on exclue la
version « Sex, Drugs and Rock’n Roll » des personnages principaux qui
semblent plaire à tout le monde, même à leurs interprètes.
Downey Jr. s’éclate comme un poisson dans l’eau, si bien qu’il
nous est impossible d’imaginer un autre acteur pour ce rôle, lui apportant une
personnalité unique. Son vis-à-vis, offre une performance plus sombre, mais
tout aussi convaincante. Néanmoins, je ne puis dire la même chose du reste du
casting, car Rachel McAdams (Wedding Crashers) est la plupart du temps effacée
et Mark Strong qui est un peu générique, c’est-à-dire qu’il offre une
performance juste et correcte, mais que n’importe qui aurait pu faire.
À la réalisation, Ritchie est égal à lui-même, en nous
offrant de nombreux ralentissements (Qui sont pour une fois « utiles »
et agréables à regarder), et en utilisant un montage rythmé hollywoodien,
faisant contraste au côté très British du long-métrage. Malgré-tout, nous pouvons regretter que
Londres soit en bonne partie numérique, surtout que celle-ci a une apparence
parfois douteuse…
Verdict : Un premier essai franchement réussi pour un
Sherlock Holmes à la Guy Ritchie.
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