Réalisation : Nicholas Meyer
Scénario : Harve Bennett et Jack B. Sowards
Mettant en vedette : William Shatner, Leonard Nimoy, Ricardo Montalban et Kristie Alley
Première étape de notre épopée « Star Trek », le 2e
film de la série est considéré par plusieurs comme étant le meilleur de tous.
Es-ce vrai??? Wait and see…
Supervisant l’étape finale de la formation de l’Académie, l’amiral
James T. Kirk (William Shatner, Boston Justice) vit mal le fait qu’il est
devenu qu’une vieille relique. En cours de route, il reçoit un message d’une
vieille connaissance, travaillant sur le projet « Genesis », et
décide de la secourir de ce qui pourrait être le retour d’un de ses vieux ennemis…
Jouissant d’un faible budget (11 millions), ce long-métrage
réussit à doser avec précision action, suspense, drame et philosophie. Le
scénario, bien que simpliste dans sa trame narrative (Un type coincé sur une
planète pendant X années, entreprend sa vengeance contre le responsable de son châtiment.)
parvient à offrir une réflexion intéressante sur la place de Dieu et sur la
possibilité de le remplacer dans certains domaines qui sont toujours aussi
actuels.
Niveau acting, le film se défend plutôt bien. Les acteurs de
la série télévisée originale réussissent à nous montrer autre chose que leur
jeu habituel de télévision, malgré que Shatner y retourne par-moments. Dans le
rôle du méchant, Ricardo Montalban (Spy Kids 2 et 3) livre la marchandise, même
si il met trop en évidence ses pectoraux par-moments.
Réalisé par un quasi-inconnu, le long-métrage est techniquement
impeccable. Par-contre, il a mal vieillit. Certains des choix artistiques se révèlent
douteux comme l’utilisation de pulls de laine comme uniforme, mauvaise habitude
qui va malheureusement rester pour les suites. Au final, le long-métrage
parvient à nous offrir un « space-opéra » complet, même si ce dernier
n’arrive pas au niveau d’un Star Wars.
Verdict : Un must dans la filmographie trekienne.
Note : 4 / 5
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