Réalisation : Lee Tamahori
Scénario : Michael Thomas
Mettant en vedette : Dominic Cooper, Ludivine Sagnier et Raad Rawi
Nombreux sont les films où les acteurs principaux y jouent
plusieurs personnages. Eddie Murphy, Jean-Claude Van Damme, Jackie Chan et
Michel Côté l’ont fait. Maintenant, c’est au tour de Dominic Cooper de le faire
dans une histoire vraie en plus que voici : The Devil’s Double.
Bagdad, 1987. Alors que l’Irak est toujours sous le joug de
Saddam Hussein, son fils ainé Oudaï (Dominic Cooper, The Duchess) vit une vie d’excès
et de pêchés. Voulant faire comme son père, il se cherche une doublure qu’il
choisit en la personne de Latif Yahia (Dominic Cooper), un lieutenant de l’armée Irakienne avec qui
il a grandi. Ce dernier, n’ayant pas le choix d’obtempérer, découvrira l’enfer
dans lequel il est embarqué malgré lui et devra tout son possible pour en
sortir vivant…
Malgré que le film n’hésite pas sur l’hémoglobine et la
violence, il nous offre quelques moments de répits (parfois trop…) où l’on peut
constater l’esthétisme et la beauté du film et de ses plans qui réussissent à
nous faire voyager et découvrir une culture dont nous ne connaissons peu. Le
principal regret que je puis porter au film, est de mettre à l’occasion trop d’emphase
sur le fils de Saddam. Non pas que son personnage et sa présence soient
inintéressantes, mais c’est juste que le long-métrage est supposé raconter la
vie de Latif. Pour moi, c’est comme si par-moments, les scénaristes
auraient mieux aimé faire un film sur Oudaï, ce qui est dommage, car je suis sûr
que l’on aurait mieux apprécié de voir un peu plus de la vie de Latif d’avant
et d’après-Oudaï.
Verdict : Un bon petit film qui nous montre réellement
jusqu’où l’être humain est prêt à aller pour survivre....
Note : 4.25 / 5
J'aime bien ton analyse sur le fait qu'il semble que le focus soit trop fait sur Oudai au lieu de Latif. Ce ne m'avait pas interpellé lors du visionnage du film, mais en lisant ta critique, c'est frappant !
RépondreSupprimerPar contre, vraiment très bon film, un peu trop violent peut être, mais on sort du film vraiment touché !