Réalisation : Rob Zombie
Scénario : Rob Zombie
Mettant en vedette : Scout Taylor-Compton, Malcolm MacDowell, Brad Dourif et Tyler Mane
1975, Haddonfield, illinois. Le jeune Michael Myers vit une vie de misère entre un beau-père alcoolique, une mère strip-teaseuse et deux sœurs, dont une plutôt chaudasse. Un soir d’Halloween, après avoir tué à coups de bâton le jeune avec qui il s’était battu le jour même, il décide de tuer son beau-père avec un couteau de cuisine, puis de faire la même chose avec sa sœur ainée et son amoureux. Interné et soigné par le Dr Loomis (Malcolm McDowell, A Clockwork Orange), Myers devient muet tout en développant une fixation pour les masques. Quinze ans plus tard, il s’évade de l’institut psychiatrique et il se met en route vers Haddonfield, lieu où tout a commencé, pour retrouver sa jeune sœur, Laurie, maintenant âgée de 17 ans.
Préquel et remake du film de John Carpenter, le Halloween de 2007 est divisé en deux parties. Dans la première, où l’on suit l’enfance de Myers, est celle qui retient le plus notre attention. À la fois intéressante et efficace dans sa tentative d’humaniser l’homme derrière le masque, cette partie mérite à elle seule, le visionnement du film. Les acteurs se débrouille bien (Mention spéciale à la femme du réalisateur, Rob Zombie, qui interprète la mère de Myers et à McDowell qui fut rajeuni avec une affreuse perruque.), la réalisation est efficace et la musique est bien coordonnée avec les scènes (Surtout l’utilisation de la chanson « Love Hurts », que plusieurs rabrouent, mais que j’adore car cela vient consolider ma théorie du complexe d’œdipe transféré sur ses sœurs pour la motivation de Michael).
La dernière heure passe du préquel au remake, avec de nombreux défauts. Encré dans la vague de ces néo-slashers , cet section met l’emphase sur l’aspect violence et sang plutôt que sur l’aspect tension et climat de terreur. Lors des moments où la dite violence est à son apogée, on fait face à un très gros problème, on voit rien, enfin presque rien. Non pas que les meurtres sont montrés de face subjective, c’est que Rob Zombie a un énorme problème de caméra et d’éclairage qui font que la scène est trop sombre ou que la lentille semble être tenue par un Chipmunk ayant bu du café (Voir Alvin and the Chipmunks pour comprendre). Malgré tout, cette moitié réussit à nous tenir en haleine grâce à un certain réalisme et à une autre bonne performance des interprètes jusqu’à un final mauvais… En finissant, je tiens à souligner les nombreux caméos forts sympathiques (Danny Trejo, William Forsythe, Ken Foree, etc).
Verdict : Le Halloween de 2007 est un bon remake qui réussit à prendre son envol par-rapport au film original malgré qu’il bat de l’aile dans la deuxième heure.
Note : 4 / 5
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