Once Upon a Time in the West (1968)

Réalisation : Sergio Leone

Scénario : Sergio Leone, Sergio Donati et Dario Argento

Mettant en vedette : Charles Bronson, Jason Robards, Claudia Cardinale et Henry Fonda

Quatre semaines… C’est 28 jours, 672 heures, 40 320 minutes, 2 419 200 secondes… Et… 21 critiques!!! Pour souligner les quatre semaines d’existence du site et sa 22^e critique, voici un classique des années 60 : Once Upon a Time in the West

Jill McBain (Claudia Cardinale, Fitzcarraldo) est une jeune femme nouvellement mariée de la Nouvelle-Orléans déménageant à Flagsont pour y retrouver son époux. À son arrivée, elle le découvre mort, tué par balles. Avec l’aide d’un mystérieux étranger jouant de l’harmonica (Charles Bronson, The Great Escape) et du principal suspect (Jason Robards, Magnolia), Jill va tenter de découvrir qui est le véritable coupable. (Henry Fonda, 12 Angry Men)

20^e plus grand film de tous les temps selon IMDB (Internet Movie Database), Once Upon a Time in the West s’attaque à un des évènements centraux de l’histoire des États-Unis (Et de la plupart des pays de ce monde), c’est-à-dire de la construction du chemin de fer d’une extrémité à l’autre du pays. Ce long-métrage réussit reproduire cette époque avec brio avec des costumes et des décors majestueux, Sergio Leone réussissant à capter avec une efficacité rare Monument Valley, lieu du tournage.

Leone signe aussi le scénario du film et il est béton.  Chaque dialogues et revirements sont des véritables bonbons pour nos oreilles avec un « twist » final plus que surprenant. Cependant, le problème de celui-ci est sa lenteur. Bien que ce soit une des caractéristiques des Westerns spaghettis, quelques secondes de moins ici et là auraient pu dynamiser le film et nous empêcher de se demander ce que l’on mange pour notre prochain repas.

Néanmoins, la réalisation de Leone parvient à nous garder attentif lors des moments de lourdeurs. Sa technique est sublime, je n’ose pas croire qu’il n’a même pas été nominé aux Oscars. Et c’est sans parler de la musique d’Ennio Morricone. En plus de coller parfaitement à l’intrigue, elle réussit à rester coincée tel un ver d’oreille pour le restant de la journée. Que dire ce plus sur ce long-métrage, c’est un véritable chef d’œuvre…

Verdict : Un chef d’œuvre dont on se doit de voir, ne serait-ce qu’une fois dans la vie.

Note : 5 / 5