The Raiders of Atlantis (1983)



Réalisation : Ruggero Deodato
Scénario : Tito Carpi et Vincenzo Mannino
Mettant en vedette : Christopher Connelly, Giola Scola et Tony King

Quand les Italiens s’inspirent de Mad Max, on obtient ceci : The Raiders of Atlantis


Deux mercenaires en vacances à Miami assistent malgré-eux à l’érection d’une île au large de la Floride, l’île d’Atlantis, qui au passage a détruit le laboratoire de l’armée responsable de ce phénomène. Une fois de retour sur terre, les deux hommes et les scientifiques survivants devront s’allier pour faire face à un groupe de motards qui s’autoproclament fils d’Atlantis.


Véritable série B, ce long-métrage italien assume totalement son  côté kitch. Gags à deux sous, scènes d’action louches, effets spéciaux douteux, acolyte noir ne servant qu’à  émettre des « one-lines » qui semblent être écrite par un enfant de cinq ans, tout dans ce film me laissait supposer que j’allais émettre un 0. Mais, il s’y dégage un « je ne sais quoi » de charmant.


Même si elles sont horribles à regarder et qu’elles plagient un bon nombre de films  (Rambo étant le cas le plus évident), elles ont la « cool attitude » des longs-métrages des années 80 avec des hommes qui tirent partout en touchant à chaque coup leur cible, sans pour autant être décoiffé grâce à un abus de fixatif à cheveux. De plus, il faut dire que les décors sont plutôt bien réussis. On parvient à sentir l’exotisme de Miami malgré que le film se déroule presqu’exclusivement en en banlieue ou dans les routes secondaires en périphérie de la métropole. De plus, le look est motards, et leurs bagnoles, s’approprie pleinement un look « Mad Max imité par des enfants dans la ruelle » pour notre plus grand plaisir et la scène finale dans la grotte est digne d’Hollywood, esthétiquement parlant.


Bien sûr, les acteurs ne valent pas cinq sous. Ils n’ont pas le talent ou le charisme pour porter pleinement le long-métrage sur leurs épaules. Ils ont beau avoir du cœur et de la passion pour le film, mais cela ne suffit pas toujours. Et ils ne sont pas aidés par le scénario qui multiplie les stéréotypes et les incohérences du genre : Ils trouvent un autobus de prison (qui est en fait un autobus scolaire) contenant les armes des policiers. Parmi celles-ci, il y a des thompsons de la Deuxième Guerre Mondiale...

Verdict : Une pure série B, à la limite du nanar, qui est facilement regardable tant que l’on met son cerveau à off quelques instants.

Note : 3 / 10

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