Scénario : Ron L. Brinkerhoff
Mettant en vedette : Sylvester Stallone, Charles S. Dutton, Christopher Fulford et Robert Patrick
Lorsque Stallone se lance dans un film d’horreur, on peut
avoir peur. Surtout lorsque celui-ci a passé trois ans sur les tablettes avant
sa sortie…
Jake Malloy (Sylvester Stallone, Rocky) est un agent du FBI
traquant un tueur de flic, jusqu’à ce dernier tue la femme de Malloy avant de
se suicider. Sombrant dans l’alcool, Malloy se fait envoyé dans hôpital
psychiatrique pour filc par son partenaire, mais une fois là-bas, les patients
meurent un après l’autre dans des causes étranges…
Ce film est la preuve parfaite du bon concept tué dans l’œuf…
Sur la base, le pitch de départ est plutôt intéressant, se la jouant « The
Thing », la bestiole en moins, avec des flics enfermés dans une sorte de
prison. Mais tout part en vrille. Le scénario commet l’erreur de bousiller les
personnages, en mettant des personnes stéréotypés au max. et dont on ne fait
qu’effleurer la personnalité, mis-à-part le canadien, ce qui fait qu’on se fout
de qui meurt et qui vit, tout en rendant l’histoire moins intéressante, avec des situations à la limite de l'invraisemblance.
Le réalisateur, faisant ici son deuxième film, fait une
erreur trop fréquente, il se sait pas comment orienter son long-métrage. Jill
Gillespie (I Know What You Did Last Summer) semble après partager entre son
désir de faire un film d’horreur et un polar policier. Par certaines minutes,
le long-métrage se transforme en un slasher, puis en un drame policier à la
limite du téléfilm ou du mauvais film hollywoodien, et chacune des transitions
ne se font pas sans douleur. Néanmoins, il réussit à bien faire une chose,
c’est l’ambiance du film, qu’il rend étouffant, suffoquant.
Ce qui est d’autant plus dommage avec ce film, c’est son casting
10 étoiles, composé d’acteurs ayant tous connu un moment de gloire dans les
années 80 ou 90 (Stallone, Charles S. Dutton (Alien 3), Kris Kristofferson
(Blade), Tom Berenger (Platoon), Robert Patrick (Terminator 2 : Judgement
Day), Robert Prosky (Mrs. Doubtfire) et Dina Meyer (Starship Troopers)) ou en
devenir (Stephen Lang (Avatar), Jeffrey Wright (Casino Royale) et Christopher Fulford (Sccop)). Avec tout le
talent brut présent, aucun d’entre-deux n’est réellement bien dirigé et n’offre
une pleine performance, en excluant Patrick qui est parfaitement haïssable,
tellement qu’on veut aider le tueur et le tuer dès le début. Pour terminer, je
tiens à finir sur une notice : Si possible, n’écoutez pas le film en VF.
Le doubleur est mal fait pour le tueur, ce qui fait que sa voix est
reconnaissable dès le début, car il utilise un brouilleur de voix pour
camoufler celle-ci, en vain lors de la VF …
Verdict : Malgré un grand casting et quelques bonnes
scènes, le film souffre énormément de ses défauts, qui auraient tous pu être corrigé
à un moment du tournage…
Note : 5.5 / 10
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