Setup (2011)




Réalisation : Mike Gunther
Scénario : Mike Berhman et Mike Gunther
Mettant en vedette : Curtis «50 Cent» Jackson, Ryan Phillippe, James Remar, Bruce Willis et Randy Couture

Lorsque Bruce Willis se prend pour un mafieux, la mafia risque d’avoir des problèmes, tout comme le film...

Sonny (Curtis « 50 Cent » Jackson, 13) fait un vol de diamants avec Vincent (Ryan Phillippe, The Lincoln Lawyer), mais lors que ce dernier le trahi et tue son complice, il devra s’associer avec le chef de la mafia de Détroit (Bruce Willis, Die Hard) pour retrouver le magot...


Premier long-métrage issu d’une entente (200 millions pour 10 films. Si vous êtes doués en math, vous avez deviné le budget de ce film et des autres... (20 000 000$)) entre la société de production de 50 cent et George Furla (Producteur ayant produit Rambo, le remake de Conan et presque tous les films d’action de seconde zone importants des dernières années), Setup se veut une version « cheap » et bâclée de « Heat » et de « The Town ».


Les acteurs semblent être là pour empocher leur part du budget, sauf 50 Cent qui est un bien meilleur musicien qu’acteur. Et ne vous méprenez pas, bien que Bruce Willis soit mis à l’avant plan dans la bande-annonce / affiche du film, n’est à ‘écran qu’une dizaine de minutes, dont la moitié se résume à des scènes inutiles et superflues. Une autre raison de ne pas prendre le film au sérieux réside dans le fait qu’il y a des moments dans le film, où on se dit « WTF », au sens propre du terme...


Comme le sort qui arrive au personnage de Randy Couture (The Expendables), qui est tout droit sorti d’un mauvais film d’horreur. Oups, pardon : d’une parodie d’un mauvais film d’horreur... Et il y a le réalisateur Mike Gunther, dont le métier se résume à être coordinateur de cascades, à 99% du temps. Malheureusement, à 1% du temps, il devient un réalisateur médiocre qui fait des scènes  d’action molles du genou (des deux même!!), qui photographie le tout de façon discutable, qui réussit à nous faire trouver le temps long, dans un film durant à peine 80 minutes, et qui surutilise le filtre bleu à un niveau inégalé, jusqu’à ce jour...

Verdict : Que fais-tu Bruce, que fais-tu ici...

Note : 1.5 / 10

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