Réalisation : Geoffrey Sax
Scénario : Niall Johnson
Mettant en vedette : Michael Keaton, Deborah Kara Unger, Ian McNeice et Chandra West
Maintenant que Michael Keaton n’est plus occupé à combattre
le mal dans un costume de chauve-souris, il tente de communiquer avec les
morts. Malheureusement pour lui, sa reconversion ne se passe pas très bien…
Jonathan Rivers (Michael Keaton, Batman) vivait le parfait bonheur
jusqu’à la mort de sa femme dans un accident. Alors, qu’il sombre dans une
profonde dépression, un homme, pouvant communiquer avec l’au-delà grâce à des appareils électroniques, lui offre
ses services afin de revoir à nouveau sa femme. Lorsque ce dernier meurt, Rivers
décide alors de continuer son œuvre afin de revoir sa bien-aimée.
Surfant sur la vague des chasseurs de fantômes et de
rencontres paranormales, White Noise tente de nous offrir un divertissement de
qualité, malgré ses nombreux défauts. Tandis que la première moitié du film est
de qualité, utilisant à profit l’aspect réaliste du scénario, la seconde tourne
à l’échec total. Le long-métrage se transforme en une sorte de slasher
surnaturel de bas de gamme, où l’on efface certains personnages et lieux (Comme
le fils de Rivers.)
Comme si ce n’était pas assez, la réalisation est à chier,
littéralement. Premièrement, le réalisateur ne sait pas du tout comment faire
des transitions entre deux scènes, alors il nous fout des esprits pendant deux
ou trois secondes, même si ce n’est aucunement en lien avec les deux scènes. Deuxièmement, il ose nous foutre des plans de caméra
plus que douteux, le plus flagrant étant lorsque Rivers conduit sa voiture. À
ce moment, on frôle le téléfilm bas de gamme en termes de réalisation. (ATTENTION : Ceci est un léger spolier
sur la finale du film, si vous ne voulez pas le savoir, poursuivez votre
lecture. Sinon, mettez le texte suivant en surbrillance!!!) Et troisièmement, le
réalisateur ne semble pas connaitre réellement son sujet et par le fait même, de
nous le montrer convenablement, si bien que cela est parfois gênant. Ce qui m’a
le plus marqué sur ce point, est lorsque le personnage principal se faire
attaquer par des esprits. Cela a été le moment le plus comique du film, non pas
que c’est drôle, c’est juste que Rivers semble faire du breakdance au lieu de
se faire « tabasser » par des esprits de l’au-delà…
Une chance pour nous, le casting est compétent. Keaton, qui
est de plus en plus absent du grand écran, nous montre à quel point il nous
manque en délivrant une remarquable performance. Pour le reste des acteurs, il
faut dénoter que Deborah Kara Unger se débrouille relativement bien en tant que
« sidekick » à Michael Keaton. En somme, sans Michael Keaton, ce film
n’aurait pas volé très loin…
Verdict : Grâce à Michael Keaton et à une première moitié
relativement efficace, le film est sauvé d’un naufrage flagrant.
Note : 2.75 / 5
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