Réalisation : Mikhail Karzhukov, Aleksandr Kozyr et Francis Ford Coppola
Scénario : Mikhail Karzhukov, Yevgeni Pomeshchikov et Aleksei Sazanov
Mettant en vedette : Ivan Pereverzev, Aleksandr Shvorin et Konstantin Bartashewich
Un jour, j’ai découvert que j’avais le tout premier film de
Francis Ford Coppola, rendu célèbre par sa légendaire trilogie sur la mafia
italienne (The Godfather). Pour souligner les 40 ans de son œuvre, j’ai osé
regarder et critiquer le long-métrage.
1997 : La Terre est divisée en deux nations (USA,
Canada et URSS d’un côté, le reste du monde de l’autre). Elles sont en
compétition pour atteindre la planète Mars, mais lorsque l’équipe d’une des
deux nations est en péril près de Mars, celle de l’autre nation met sa mission
en péril pour les sauver, même si cela veut dire qu’ils devront faire face à un
monstre de l’espace...
Après le visionnement du long-métrage et après quelques recherches, j’ai appris que la
pochette mentait, Coppola n’a pas dirigé le film. En fait, le film est Russe
et il a été acheté par Roger Corman* qui a demandé à Coppola d’en faire un « remake »
en dirigeant le doublage et la réécriture de toutes les scènes et en y ajoutant
de nouvelles scènes, celles du monstre. Malheureusement et heureusement, ce
dernier n’est présent que deux ou trois minutes, qui sont le point le plus faible du
film. Oui le monstre est un sympathique mélange entre un poulet, une pieuvre, d’Alien
(Des films du même nom.), d’un vagin et de Jar Jar Binks (Star Wars), mais il
est inutile au film, nous y voyons peu de choses et il est hideux, en termes d’effets
spéciaux.
Les 56 autres minutes du film, qui dure 1H dans la version
américaine au lieu de 1H20, sont de bien meilleure qualité. Les effets spéciaux
y sont géniaux, pour un film de 1959, malgré que l’on voie certains plans à
plusieurs reprises. Les décors sont bien fichus et la réalisation est fluide et
efficace.
Le « nouveau » scénario amène clichés par-dessus
cliché certains étant incroyablement sexistes. Même si la mentalité était
différente à l’époque, il y a tout de même une limite. En plus, le doublage a
été bâclé. Les voix sont étranges par-rapport au physique des acteurs et ne
suivent pas le moment des lèvres. Aussi étrangement que cela puisse paraitre,
cela apporte une facette plutôt humoristique au film, qui devient le seul
aspect positif du travail de Coppola...
Verdict : Visuellement irréprochable, le film perd de
sa puissance, à cause de son remontage par Francis Ford Coppola et d'une affreuse bête.
Note : 2 / 5
*Célèbre producteur hollywoodien qui a produit plus de 400
films de science-fiction et d’horreur, reconnu pour avoir été le mentor des
plus grands réalisateurs de notre époque comme James Cameron, Ron Howard,
Martin Scorsese, Joe Dante et Francis Ford Coppola.
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