Batman (1989)



Réalisation : Tim Burton
Scénario : Sam Hamm et Warren Skaaren
Mettant en vedette : Michael Keaton, Jack Nickolson, Kim Basinger et Michael Hough

Premier Batman de l’ère moderne, Tim Burton a remis la chauve-souris au gout du jour avec un œuvre qui débuta la vague de films de super-héros de ses dernières années. C’est donc pour moi, un honneur de d’offrir une critique de ce film dans le cadre de la première semaine du « Franchise-o-Thon »!!!


Le jeune Bruce Wayne a assisté au meurtre de ses parents lors d’une soirée cinéma. Des années  plud tard, il (Michael Keaton, Beetlejuice)se met à combattre le crime à Gotham City sous le pseudonyme de « Batman ». Tandis qu’il combat le crime de « façon routinière », il fait tomber Jack Napier (Jack Nickolson, Shining)  dans une cuve de produits chimiques. Dès ce moment, ce dernier entreprend sa vengeance meurtrière contre Gotham et Batman en devenant le Joker…


Misant sur un univers pseudo-gothique, Tim Burton a lancé Batman au grand écran en y ajoutant sa touche personnelle. Bruce Wayne devient donc un être sombre et torturé entre ses démons et son passé, mais lorsque la nuit tombe, il devient cet être violent et dur qui défend la veuve et l’orphelin. Malheureusement, son coté « playboy » a presque disparu ce qui cause, en partie, le fait que l’on ne garde pas un souvenir exemplaire de la performance de Michael Keaton lors des moments où il n’est point Batman. Non pas que Keaton est mauvais, il est parfait pour ce rôle, mais le côté Bruce Wayne de Batman est effacé, trop même, qu’il semble disparaitre au fur et à mesure du long-métrage.


En temps qu’antagoniste, nous avons le Jack Napier / Joker. Celui-ci est joué avec brio par Jack Nickolson. Le gros problème avec ce personnage est d’avoir mélangé son histoire à celle du meurtre des parents de Wayne ce qui sonne faux un peu. De plus, même si je suis conscient que Nickolson avait, entre autre, comme condition salariale d’avoir un horaire allégé, mais Burton aurait pu faire un peu plus d’efforts pour cacher sa doublure qui, en plus de ne pas ressembler à M. Nickolson, est parfois trop visible.


Parlant de Burton, il nous offre une réalisation forte, qui appuyée par un scénario qui l’est autant, nous offre un bon nombre de clin d’œil et de scènes marquantes. Le seul regret dans ce domaine est le final, qui en plus d’être trop précipité, est peu inspiré. Musicalement parlant, le long-métrage est orchestrée par un maître du genre, Danny Elfman, qui a composé une trame sonore quasi-parfaite qui va nous rester en tête pour une bonne partie de la soirée…

Verdict : Un premier jet efficace pour Tim Burton qui réussit à faire un blockbuster de qualité.

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