Réalisation : Joel Schumacher
Scénario : Akiva Goldsman
Mettant en vedette : George Clooney, Arnold Schwarzenegger, Uma Thurman, Chris O'Donnell et Michael Gough
Toute bonne chose à une fin, comme la première semaine de
notre « Franchise-O-Thon », où nous avons passé au-travers de la
vielle génération de Batman. Voici donc : Batman & Robin.
Tandis qu’il doit faire vivre avec la mort prochaine de son vieil
ami / acolyte Alfred (Michael Gough, Sleepy Hollow), Bruce Wayne (George
Clooney, Ocean’s Eleven) doit combattre
Mister Freeze (Arnold Schwarzenegger, Terminator) qui s’associe avec une
mystérieuse femme (Uma Thurman, Pulp Fiction) pour commettre divers méfaits à
Gotham City.
Dans le troisième volet, Joel Schumacher s’appropriait
Batman pour nous offrir sa version du héros, sans se soucier du travail de Tim
Burton dans les deux premiers. Dans celui-ci, c’est d’autant plus flagrant.
D’abord, il nous en met plein la vue… en termes de couleurs. Tel un dessin
après qu’un enfant ait joué avec des crayons crayola, le léger côté sombre de
la série disparait totalement pour faire place à de nombreuses teintes rouges,
bleues, verts fluorescents, etc. Ensuite, Batman perd tout son aspect torturé,
qui fait place à un coté millionnaire philanthrope, mais il gagne en tétons sur
son costume…
Le trio de méchants qui lui fait face est tout aussi
ridicule. Mr Freeze, interprété de piètre façon par Arnold, est réduit à un
pauvre type, un poil naïf, qui a des « punch-lines » tout aussi
endormantes les unes que les autres et qui a des réflexions sur la taille des
canons… Poison Ivy s’en sort mieux avec une interprète convainquante et avec le
personnage le mieux construit du lot. Le dernier et non le moindre, Bane, est
transformé en être un vert (?!?!?) monosyllabique et dénué d’intelligence.
Jouissant d’une réalisation qui est à toute fin près, identique
au précédent long-métrage, Batman & Robin nous présente par-contre des
scènes d’action trop irréaliste, même pour un Batman, et qui sont au regard,
dignes d’un film à faible budget. Surement que le fait qu’Arnold a reçu 1 / 5
du budget comme salaire n’a point aidé. Ajoutez à cela un scénario sans queue
ni tête, et nous avons là, un nanar de première!!!
Verdict : À réserver seulement aux fans avertis de
Batman…
Note : 1 / 5 (Comme le salaire d’Arnold!)
Oeuvres Reliées
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