Réalisation : Leslie H. Martinson
Scénario : Lorenzo Semple Jr.
Mettant en vedette : Adam West, Burt Ward, Lee Meriwether, Cesar Romero, Burgess Meredith et Frank Gorshin
Pour débuter le
« Franchise-o-Thon », nous allons aller dans le kitch total avec le
tout premier long-métrage de Batman. Voici le « Batman » 1966!!!
Batman et Robin doivent résoudre la disparition d’un yacht et
de l’invention qu’il contenait par une association composée de Catwoman, du
Joker, du Pingouin et du Sphinx.
Ayant quatre ennemis à combattre, Batman et Robin auront
beaucoup de travail à faire. Heureusement, pour leur venir en aide, ils seront
interprétés par des acteurs de talents (Adam West, Family Guy et Burt Ward)
offrant une pointe de naïveté forte intéressante. Les antagonistes sont tout
aussi bien représentés, particulièrement le Joker (Cesar Romero, Ocean’s 11)
qui réussit par-moments à nous rappeler Jack Nicholson dans le Batman de 1989.
Par-contre, la réalisation a très mal vieillie. Par-exemple,
le réalisateur utilise des transitions animées pour séparer deux scènes,
procédé que l’on ne voit presque plus de nous jours. Autre signe que le film a
vieilli, nous pouvons voit beaucoup de caoutchouc. Épées en caoutchouc, requin
en caoutchouc, clé à molette en
caoutchouc, etc en caoutchouc. Ajoutez à cela un ou deux mannequins en
mousse et image à la « Powerpoint » et nous sommes dans un rétro plus
qu’assumé.
Comme une nouvelle preuve de l’aspect rétro du long-métrage
réside dans son scénario. Ce dernier enchaine stéréotype après stéréotype,
comme celui qui dit que seulement les hommes peuvent se battre au corps-à-corps
ou celui qui fait que Batman ne peut se défaire d’une bombe dans un quartier
malfamé de Gotham, car il fait la rencontre, d’une fanfare, puis d’une
religieuse et ensuite, d’une jeune mère promenant son bébé.
Verdict : Un film ayant mal vieilli, mais qui réussit à
nous divertir et à nous faire rire grâce à ses défauts.
Note : 3.25 / 5
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