Réalisation : Kevin Bray
Scénario : David W. Warfield
Mettant en vedette : Cuba Gooding Jr., Omari Hardwick et Evan Ross
Depuis qu’il a remporté un oscar en 1996, la carrière de
Cuba Gooding Jr. est en pente descendante, l’acteur ne jouant la plupart du
temps que dans des films sortant exclusivement en DVD. En général, ce sont des
mauvais films, mais est-ce celui-ci réussit à dépasser la barre de la
médiocrité? Ça c’est une bonne question…
Michael Dixon (Cuba Gooding Jr., Jerry Maguire)est un garde-frontière ayant
fui Los Angeles pour échapper à son passé. Au cours d’une opération policière
avec son collègue, une des suspects le reconnait. Michael devra alors faire
face au retour de son ancien gang dans sa vie et devra, par la même occasion,
tout faire pour protéger sa famille, menacée par ceux-ci.
Ayant pour trame de fond, les droits et l’arrivée des
immigrants illégaux aux U.S.A., le film de Kevin Bray (Walking Tall) souffrent
de nombreuses inégalités. D’abord, les quinze premières minutes sont très
pénibles à regarder. Oui, on peut y voir de jolis paysages et de jolis effets
de caméra, mais elles ne sont aucunement intéressantes.
Il faut dire que le réalisateur bien que peu connu, nous
offre un excellent résultat. Si cela ne serait que de ce film, il aurait pu
être autre chose qu’un pauvre réalisateur du petit écran. Sa réalisation n’est
peut-être pas très originale, mais elle permet d’instituer un certain climat de tension,
tension qui est immédiatement amortie par sa caméra granuleuse et par le scénario. Alors, qu’il y avait
suffisamment d’intrigues pour un long-métrage hollywoodien, les scénaristes n’osent pas aller au bout de leurs idées et ne transposent pas les personnages en profondeur, ce qui fait, qu’en bout
de compte, le texte ne dépasse jamais le niveau d’un épisode d’une série
télévisée X.
N’ayant pas un scénario au niveau, les acteurs tentent de
galérer du mieux qu’ils peuvent. Le cast, composé d’inconnu à l’exception de
Gooding Jr., se débrouille relativement bien. Cuba nous offre une performance
digne d’Hollywood, dommage pour lui qui est confiné aux
« Direct-to-DVD ». Pour le reste du casting, il y a Omari Hardwick
(The Guardian) interprétant l’antagoniste principal qui performe bien.
Malheureusement, il n’a pas le talent nécessaire pour occuper un rôle aussi
important. Au final, on peut dire que ce film, malgré de bonnes intentions et
un acteur principal inspiré, ne réussira pas à dépasser le niveau des films
sortant directement en DVD.
Verdict : Un « Direct to DVD » à peine
supérieur que ceux sortant à tous les jours dans les clubs-vidéos de ce monde.
Note : 3.25 / 5
Merci, commentaire utile. Dommage pour les passages en bleu qui sont illisibles sur fond gris!
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