The Bad Lieutenant : Port of Call - New Orleans (2009)



Réalisation :Werner Herzog
Scénario : William M. Finkelstein
Mettant en vedette : Nicolas Cage, Eva Mendes, Val Kilmer, Xzibit, Jennifer Coolidge et Brad Dourif

Depuis une décennie, la carrière de Nicolas Cage vit des hauts (rarement) et des bas (très souvent). « Bad Lieutenant: Port of Call New Orleans » fut considéré comme étant un de meilleurs films de cet acteur, mais es-ce vraiment le cas…


Quelques mois après le passage de Katrina à la Nouvelle Orléans, le lieutenant Terence McDonagh (Nicolas Cage, Lord of War)doit vivre avec une blessure au dos qu’il s’est infligé en sauvant un prisonnier. Tandis qu’il sombre dans une vie de drogues et de paris sportifs, il doit faire face à ses démons intérieurs lorsqu’il doit résoudre le meurtre brutal de cinq immigrants africains.

Mettant en scène un policier qui est littéralement l’archétype des policiers «Made In Hollywood», le long-métrage se la joue  «Dr. House». Le scénario met en évidence que McDonagh, un copié/collé du Docteur House, l’intelligence en moins. Les autres personnages ne sont présents que pour servir le policier ce qui rend le récit terriblement linéaire et sans intérêt. Cela est terriblement dommage vu que le texte parvient à mettre en évidence l’individualité et la détresse du monde moderne.

Pour seconder l’homme derrière ce «one-man show», on y retrouve une flopée d’acteur de talent, mais qui ne réussissent pas à mettre en valeur leur personnage convenablement. Le cas le plus flagrant réside en Val Kilmer (Heat) dont la présence à l’écran est effacée. Il ne fait que nous ressortir la prestation du type qui gâche sa carrière en adoptant l’air du gars qui est venu chercher un cachet. Même les iguanes jouaient mieux que lui…

Parlant d’iguanes, le réalisateur (Werner Herzog, Rescue Dawn) semble être en admiration pour ces bêtes. Oui, il est important de montrer la folie des personnages, surtout lorsque ceux-ci sont drogués, mais lorsque cela vire en un défilé d’iguanes (et d’un crocodile). Mais il y a tout de même des points forts dans sa réalisation comme sa reconstruction de la Nouvelle-Orléans en ruine qui est fort réaliste et certaines scènes comme lorsque Cage a une relation sexuelle avec une jeune femme quasi-mineure devant son petit copain qui sont filmées avec inspiration.

Verdict : Un «One-man show» qui n’est pas le chef d’œuvre escompté.

Note : 3 / 5

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