Lovers Lane (1999)




Réalisation : John Steven Ward
Scénario : Geof Miller et Rovy Veal 
Mettant en vedette : Erin J. Dean, Sarah Lancaster, Riley Smith et Anna Faris

« Lovers’ Lane » est une expression anglaise pour les endroits publics où deux personnes font l’amour dans leur voiture. Ôtez l’apostrophe, et cela vous donne un très mauvais film…



Un tueur au crochet surprend un homme et une femme faisant l’amour dans une automobile. Celui-ci est appréhendé et mis dans un hôpital psychiatrique peu de temps après. Treize ans plus tard, il s’évade et il décide de poursuivre son œuvre sur les enfants des victimes et leurs amis…


Invraisemblances… Voici ce qui tue le film, en dehors de son scénario tellement mauvais qui tente de nous faire croire que tel personnage est le père d’un personnage tout en étant le frère d’un autre et le beau-père d’un autre et que cette situation semble se répéter pour la plupart des personnages (C’est un truc qui n’arrive même pas dans un village de 1500 habitants…), de personnages hyper-stéréotypés, de placements de produits qui sont réellement trop évidents et d’une caméra tellement granuleuse que, par-moments, nous ne voyons rien, littéralement.


Pour revenir au mot invraisemblances : Connaissez-vous beaucoup de psychiatres qui ont l’arme d’un de leur patient dans un globe de verre tel un trophée ou qui amènent un Pitbull dans une école pour récupérer leur fille chez la directrice? Ou, encore mieux, connaissez-vous des gens, qui pour arrêter un pseudo-début d’homicide dans le fond d’une piscine, font presque une pirouette dans les airs avant d’entrer dans l’eau?


Parmi les côtés positifs, il faut noter la présence d’Anna Faris (la franchise Scary Movie). Elle est très mauvaise et son personnage est inutile, sauf lorsqu’elle montre ses seins à un gars pour qu’il ait moins mal à la jambe, mais cela fait toujours plaisir de voir une actrice « connue » à ses débuts. De plus, il faut noter le réalisateur qui se donne corps et âme pour tenter de rendre le film bon. Il est peut-être mauvais, c’est peut-être son seul film, mais il a du cœur et semble y croire. Au moins, même s’il ne réussit pas à rendre le film intéressant, il a réussi à me donner le goût de jouer au bowling avec une sorte de séquence servant de transition entre deux scènes mais qui ressemblait plus à une publicité de salon de quilles…

Verdict : Un mauvais shasher qui, à défaut d’être bon, va peut-être augmenter la fréquentation de votre salon de quilles local!!

Note : 0.5 / 5

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Recherche sur le net