Linewatch (2008)


Réalisation : Kevin Bray
Scénario : David W. Warfield
Mettant en vedette : Cuba Gooding Jr., Omari Hardwick et Evan Ross

Depuis qu’il a remporté un oscar en 1996, la carrière de Cuba Gooding Jr. est en pente descendante, l’acteur ne jouant la plupart du temps que dans des films sortant exclusivement en DVD. En général, ce sont des mauvais films, mais est-ce celui-ci réussit à dépasser la barre de la médiocrité? Ça c’est une bonne question…



Michael Dixon (Cuba Gooding Jr., Jerry Maguire)est un garde-frontière ayant fui Los Angeles pour échapper à son passé. Au cours d’une opération policière avec son collègue, une des suspects le reconnait. Michael devra alors faire face au retour de son ancien gang dans sa vie et devra, par la même occasion, tout faire pour protéger sa famille, menacée par ceux-ci.


Ayant pour trame de fond, les droits et l’arrivée des immigrants illégaux aux U.S.A., le film de Kevin Bray (Walking Tall) souffrent de nombreuses inégalités. D’abord, les quinze premières minutes sont très pénibles à regarder. Oui, on peut y voir de jolis paysages et de jolis effets de caméra, mais elles ne sont aucunement intéressantes.


Il faut dire que le réalisateur bien que peu connu, nous offre un excellent résultat. Si cela ne serait que de ce film, il aurait pu être autre chose qu’un pauvre réalisateur du petit écran. Sa réalisation n’est peut-être pas très originale, mais elle permet  d’instituer un certain climat de tension, tension qui est immédiatement amortie par sa caméra granuleuse et par le scénario. Alors, qu’il y avait suffisamment d’intrigues pour un long-métrage hollywoodien, les scénaristes n’osent pas aller au bout de leurs idées et ne transposent pas les personnages en profondeur, ce qui fait, qu’en bout de compte, le texte ne dépasse jamais le niveau d’un épisode d’une série télévisée X.


N’ayant pas un scénario au niveau, les acteurs tentent de galérer du mieux qu’ils peuvent. Le cast, composé d’inconnu à l’exception de Gooding Jr., se débrouille relativement bien. Cuba nous offre une performance digne d’Hollywood, dommage pour lui qui est confiné aux « Direct-to-DVD ». Pour le reste du casting, il y a Omari Hardwick (The Guardian) interprétant l’antagoniste principal qui performe bien. Malheureusement, il n’a pas le talent nécessaire pour occuper un rôle aussi important. Au final, on peut dire que ce film, malgré de bonnes intentions et un acteur principal inspiré, ne réussira pas à dépasser le niveau des films sortant directement en DVD.

Verdict : Un « Direct to DVD » à peine supérieur que ceux sortant à tous les jours dans les clubs-vidéos de ce monde.

Note : 3.25 / 5

1 commentaire:

  1. Merci, commentaire utile. Dommage pour les passages en bleu qui sont illisibles sur fond gris!

    RépondreSupprimer

Recherche sur le net