The Walking Dead : Saison 1 (2010)



Réalisation : Frank Darabont, Ernest R. Dickerson, Guy Ferland, etc
Scénario : Frank Darabont, Charlie Adlard, etc
Mettant en vedette : Andrew Lincoln, Jon Bernthal et Sarah Wayne Callies

Hey dude!! J’ai une idée : c’est l’halloween, alors prenons un groupe de personnes, habillons-les comme des zombies et faisons-les marcher dans la ville d’Atlanta. Ça existe déjà? Oh crotte… Voici : The Walking dead



Le shérif adjoint Rick Grimes (Andrew Lincoln, L’arnacoeur), est dans le coma suite à une blessure par balle. Après un nombre indéterminé de jours, il se réveille dans l’hôpital, où il découvre que tout le monde est soit parti ou mort. Une fois entré chez lui, il trouve sa maison abandonné et il fait la rencontre d’un homme qui lui apprend que le monde a été envahi par des morts-vivants et qu’il existe peut-être une chance d’y survivre à Atlanta. Ainsi commence le voyage de Grimes vers Atlanta pour tenter de retrouver sa famille sans savoir ce qui lui attend une fois rendu là-bas…


« Wow », c’est le seul mot qui me vient à l’esprit en pensant à cette série. D’abord, la trame sonore est magnifique, alternant entre des morceaux musicaux « classiques » (De la musique sans parole) et des morceaux originaux (De Pearl Jam à Bob Dylan en passant par Wang Chung) qui viennent renchérir la puissance émotive / dramatique de chaque scène.


Les épisodes en eux-mêmes sont bien fichus. Spécialement le pilote qui, dans son final, nous laisse voir une Atlanta décimée, laissée aux griffes des zombies. Les cinq épisodes suivants sont tout aussi bien orchestrés, mais il manque le « wow », et ceci est principalement dû à la baisse de rythme. Par moments, les soaps américains sont, à l’occasion, plus rapide en termes de cadence. Oui, il faut bien accentuer l’aspect « nous sommes seuls au monde », mais à quel prix… Ces moments superflus auraient pu servir à mettre en évidence des éléments qui ont balayés du revers de la main très rapidement comme le pseudo-triangle amoureux entre les personnages principaux ou la fuite de Merle ou où est passé le fichu camion et qui l’a pris...


La réalisation quant à elle est impeccable, n’hésitant pas à nous montrer des moments plus violents/gores sans tomber dans le piège qu’ont les productions actuelles, c’est-à-dire, de nous donner une indigestion en surexploitant l’effet « sang qui gicle et décapitations ». Chaque scène violente se retrouve imprégnée par une touche artistique de plus en plus rare au petit écran, et ce malgré le budget plus faible de la série.  Budget qui, malgré sa faiblesse relative, parvient à nous offrir de beaux effets spéciaux et de jolis maquillages, mis à part la scène finale du final. La seule grande faiblesse de l’œuvre réside dans  les acteurs. Ceux-ci sont fades, peu attachant, mauvais dans l’ensemble, ce qui fait que notre esprit ne peut leur donner une humanité, que l’on ne verse aucune larme quand ils meurent ou qu’on les reconnait par leur physique (le noir, le bardu, le vieux, celui qui a la coupe de cheveux de Jean Charest quand il était jeune, etc.).

Verdict : Une série TV qui est à la fois trop courte et trop longue, c’est rare, mais c’est possible avec « The Walking Dead ». Une série que l’on aime, mais que l’on ne réussit point à s’attacher…

Note : 4 / 5 

P.S. Ne regardez pas la série en VF, parce que la VF du DVD est à chier, littéralement...

1 commentaire:

  1. Apparemment, tout le monde s'entend pour dire que c'est une série extra! Je ne suis pas très télé série, je n'ai donc malheureusement pas découvert The Walking Dead. Ça me donne encore plus le goût d'y jeter un oeil!

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