Réalisation : Pierre Morel
Scénario : Luc Besson
Mettant en vedette : Cyril Raffaelli, David Belle et Bibi Naceri
Les potes, j’ai une idée : Prenons douze millions de dollars, faisons un film d’arts martiaux sous fond de parkour et sauvons de l’argent en prenant des cascadeurs. Voici Banlieue 13!
Paris 2013, les ghettos sont isolés du reste de la France par des murs de bétons. Dans la banlieue 13, un gang vole une bombe nucléaire. L’officier de police Damien Tomaso (Cyril Raffaelli, Die Hard 4) est contraint de faire équipe avec Leïto (David Belle, Babylon A.D.), un ancien habitant de la banlieue emprisonné sans aucune raisons. Une fois dans la banlieue, les deux hommes découvriront que la bombe pourrait être mise là pour d’autres desseins…
Écrit et produit par Luc Besson, Banlieue 13 fait partie des films d’arts martiaux new âge qui, à l’instar des films de Steven Seagal , de Jean-Claude Van Damme, nous proposent des films d’arts martiaux menés par des acteurs méconnus ce qui permet de dépenser dans des éléments plus essentiels comme les effets spéciaux, les décors, etc. Au moins, la présence de Luc Besson nous permet d’avoir un scénario potable, qui bien qu’il ne révolutionne pas le genre, reste fort sympathique. De plus, quand il est doté d’un twist final fort intéressant, quoi demander de plus!
Du coté des acteurs, c’est léger, très léger. Les deux cascadeurs qui interprètent les personnages principaux sont certes magnifiques à regarder dans les moments de baston ou de poursuites, mais ils sont limites dans les moments de dialogues. En plus d’une actrice porno dans le rôle féminin principal… Sinon, niveau cascade et effets spéciaux, le film est fort bien joli, privilégiant les effets à l’ancienne, sans doublure et CGI. Le tout étant servi par une trame sonore inspirée à l’inspiration arabe.
Verdict : On a le droit à un film d’arts martiaux qui un scénario crédible et qui nous permet de passer 1H30 loin de tous nos soucis.
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