Scénario : Zak Penn et Edward Norton
Mettant en vedette : Edward Norton, Liv Tyler, William Hurt et Tim Roth
Toujours en fuite en Amérique du sud, Bruce Banner (Edward
Norton, Fight Club) tente de trouver un remède à sa condition lorsqu’il est
repéré par le général Ross (William Hurt, Dark City), qui envoie son nouvel
homme de main Emil Bronsky (Tim Roth, Planet of the Apes) afin de récupérer le
monstre dormant en Bruce, ce qui oblige se dernier à rentrer à la maison...
Suite et reboot du premier Hulk, le film de Louis Leterrier
(Clash of the Titans) est une réussite en de nombreux points. Nous avons enfin
le droit à un vrai Hulk : un Hulk enragé, sans pitié, drôle par sa maladresse
enfantine (Pensons notamment à la scène de la grotte), qui dit «Betty» ou «Hulk
Smash!!» et joli physiquement (pour un Hulk), Il est remarquablement bien modélisé,
interprété par Norton et a un léger coté «Bruce Lee» que j’adore.
«Étrangement», les scénaristes sont eu l’idée de réécrire le
premier opus, par le biais d’une introduction osée, tout en reprenant l’action
là où l’autre terminé. Bonne chose. Nous avons maintenant une origine plus
respectueuse de la BD et des personnages
plus ressemblant à cette dernière aussi. Par-contre, le long-métrage est d’une prévisibilité
incroyable. Aucune surprise n’est au rendez-vous, si ce n’est un caméo scénaristique laissant
la voie à une suite intéressante. (Suite qui n’aura jamais lieu, puisque Marvel
coupe les vivres à tout long-métrage, laissant que l’hypothétique série TV de
Benicio Del Toro en développement, si développement il y a...)
Leterrier, meilleur réalisateur d’Hulk qu’Ang Lee, nous
offre un produit sur-vitaminé, qui n’ennui aucunement son spectateur, ce qui d’autant
plus remarquable qu’Hulk n’est que très peu présent à l’écran jusqu’au combat
final, qui est ma foi, un des combats du corps-à-corps de super-héros des plus
jouissif que j’aye vu dans la vie. Sinon, un élément du film que je ne tiens
pas à oublier est un élément simple, qui est le grand point fort du film :
Hulk Versus l’Humanité (HVH).
Par en terme de baston, mais en terme de perspective. À de
nombreuses reprises dans le film, Leterrier met Hulk face à l’humain, que ce
soit par une façon d’agir, par un geste, en étant limité intellectuellement ou
tout simplement la présence physique (Hulk étant face-à-face avec Bronsky ou
Hulk étant assis à côté de Betty (Liv Tyler, la trilogie The Lord of the Rings)
dans la grotte par-exemple). Ceci n’est peut-être un détail anodin, mais qui
vient renforcer à la puissance X le fait qu’Hulk ne sera jamais réellement
accepté par les autres, qu’il est condamné, qu’il est seul au monde.
Au casting, nous avons du «Wow!» (Tout le cast sauf Liv
Tyler). Horton est, à date, le meilleur acteur imaginable pour interpréter
Banner, ayant la profondeur nécessaire pour jouer l’anti-héros par-excellence
(Hulk n’est pas du genre à sauver la veuve et l’orphelin (sauf Betty) et à être
un bon exemple pour nos enfants...). Tim Roth nous prouve qu’il est un acteur
sous-estimé à Hollywood, Hollywood qui gagnerait à le voir plus souvent à l’écran.
William Hurt est un général solide, mais Liv Tyler est d’une médiocrité rare en
étant sa fille. Il nous reste qu’à souligner les caméos de Tony Stark (Robert
Downey Jr., Iron Man) et de Thor (Ma théorie est que l’éclair frappant Hulk est
lié à la venue du marteau de Thor ou de ce dernier sur Terre... (Pure
spéculation))
Verdict : Avec un scénario plus fort, le film avec pu
rivaliser avec les Batman de Nolan, mais là, il doit se contenter d’être l’un
des meilleurs films de Marvel...
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