Réalisation : Jon Favreau
Scénario : Justin Theroux
Mettant en vedette : Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow, Don Cheadle, Mickey Rourke, Sam Rockwell et Samuel L. Jackson
Maintenant que la Terre sait que Tony Stark (Robert Downey
Jr., Sherlock Holmes) est Iron Man, rien ne va plus pour lui. L’armée et le
gouvernement tente de s’approprier son armure, son plus proche concurrent tente
de fabriquer la sienne et le fils d’un ancien associé de son père (Mickey
Rourke, The Wrestler) décide de venger la trahison faite au sien. Et tout cela
ne pouvait pas tomber à un pire moment, puisque le dispositif qui sert à le
maintenir en vie, est en train de le tuer...
Soyez rassuré, je n’ai rien spoiler, tout ceci est présent
en début de film, film qui s’est fait sous fond de discorde entre Favreau (Iron
Man) et Marvel. Favreau voulant mettre le Mandarin et ses dix anneaux comme
ennemi principal, avec celui interprété par Mickey Rourke. Malheureusement,
Marvel a imposé son choix, le Mandarin a disparu ou presque afin de promouvoir
son SHIELD. (L’Asiatique qui donne un passeport à Ivan Vanko est resté un homme
du mandarin, et c’est même indiqué dans le générique, et Justin Hammer porte
une réplique d’un des dix anneaux du Mandarin à un de ses auriculaires (le
petit doigt).)
Ce conflit se ressent, tout au long du film. Il est
mal-balancé, décousu. Il commence lion, pour continuer en tournant en rond
pendant un bon 45 minutes, au minimum, pour ensuite redevenir un lion, mais il
est trop tard, le dégât est fait. La sous-intrigue de la possible mort de
Stark, est limitée jusqu’au moment de sa finalité à un simple test de «sucre»
dans le sang. Celle de la société Hammer
est de trop, malgré que Justin Hammer soit interprété de façon remarquable par
Sam Rockwell (Moon), ce dernier faisant ombrage à Do wney Jr. par-moments et celle avec Ivan Vanko
est sous-exploitée, au détriment au détriment de l’intrigue Howard Stark &
SHIELD. Une chance que le casting, reste impeccable, mention honorable à Don
Cheadle (Crash) qui remplace avec brio Terrence Howard et à sa première phrase
qui dit un truc du genre : «Et oui, je suis là. Tu devras faire avec».
Référence claire au changement d’acteur non??
À la réalisation, Favreau a perdu la petite étincelle
présente dans son premier film, sans pour autant nous offrir un travail bâclé.
Par-exemple, il a amélioré sa façon de montrer une scène d’action en la rendant
plus visible, mais plus monotone à regarder (Caméra plus fixe). Il faut se le
dire, celles-ci sont plus existantes, avec un final à la hauteur de nos
attentes. Néanmoins, il continue à nous mettre de la bonne musique et à
multiplier les clins d’oeils à Captain America (Retour du prototype du
bouclier, Stark trouve une BD de Captain America (BD qui servait de propagande
dans les années 40, dans l’univers Marvel) et une carte de Antarctique disant
possiblement où il a disparu dans la caisse de son père), à Thor (La scène
post-générique et un caméo spirituel de Thor dans la prison d’Ivan Vanko) et à
Hulk (À un moment du film, un reportage sur attaque de l’université dans «The
Incredible Hulk» passe à la télévision), et pour ça, merci Jon Favreau!!
Verdict : Une suite moins intéressante que l’original
qui procède tout de même son lot de clin d’œil et de scènes intéressantes...
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