Scénario : James Schamus, Michael France et John Turman
Mettant en vedette : Eric Bana, Jennifer Connelly, Sam Elliott, Nick Nolte et Josh Lucas
Même si ce film ne fait pas partie techniquement partie des
préquels des «The Avengers», il ne faut pas passer à côté du géant vert...
David Banner (Nick Nolte, 48Hrs) fait des expériences scientifiques
illégales sur lui-même qu’il transmet à son fils Bruce lors de sa naissance. Des
années plus tard, ce dernier (Eric Bana, Star Trek) est exposé accidentellement
à des rayons Gamma. L’effet des deux
mutations combinées a d’énormes conséquences sur Bruce, conséquences qui seront
dans l’intérêt d’un major de l’armée (Josh Lucas, American Psycho) et de son
père...
C’est un film qui fait honte au géant vert, littéralement. D’abord
ce dernier, bien qu’il soit joli par-moments, m’a plus fait penser à un rejeton
né de Shrek et du Géant Vert de conserves de pois disponible ici, au Québec, qu’au
monstre de la bande dessinée. Au moins, l’aspect BD est là. Trop même. Ang Lee
(Brokeback Mountain), bien qu’il soit un excellent réalisateur, abuse sur cette
facette.
Surement inspiré de la série TV 24, il nous met plusieurs
prises d’images en même temps, dès qu’il en a la chance. Un hélicoptère se
pose, pas grave, nous allons filmer le
tout pour que le public sache comment. Deux personnes se parlent, pas grave, nous
allons prendre deux prises différentes du plan, et les mettre côte à côte pour
le plaisir. C’est sans parler du fait que Hulk est gentil... Il n’expose pas les
hélicoptères, il n’utilise pas sa rage pour stopper un tank (il préfère plier
le canon pour feindre un moment comique),
il ne tue, de mémoire, personne, en excluant trois chiens mutants...
Enfin, jusqu’au final, qui nous transporte dans une sorte de
pièce de théâtre entre les Banner, plus proche du drame shakespearien, que d’un
film de super-héros, suivi d’un combat final que je n’ose même pas commenter.
Au moins la dernière scène du long-métrage, nous offre un clin-d’oeil pleinement
assumé sur la série TV Hulk des années 80, qui fait dire alléluia, c’est
fini...
Verdict : Un essai louable et inspiré par-moments, qui
échoue à la tache...
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