Shadow of a vampire (2000)


Réalisation :
 Edmund Elias Merhige
Scénario : Steven Katz
Mettant en vedette : John Malkovich, Willem Dafoe et Udo Kier

Que dire d’un film de vampire sur un film de vampire tournant autour d’un acteur interprétant un vampire qui est peut-être réellement un vampire, tout en étant produit par Nicholas Cage

1922, la réalisation du film Nosferatu est en cours lorsque l’équipe de tournage se demande qui va interpréter le Vampire. Le réalisateur, Frederich Wilhelm Murnau (John Malkovich, Con Air), engage  un être mystérieux pour ce rôle, Max Schreck (Willem Dafoe, Spiderman). Mais alors que divers incidents se produisent, l’équipe de tournage commence à se questionner sur la provenance de l’acteur inconnu…


Cette fausse histoire vraie se base sur une théorie, un peu tirée par les cheveux, selon laquelle Max Schreck était effectivement un vampire lors du tournage du film Nosferatu (film qui a réellement existé). À partir de cette notion, le film de Edmund Elias Merhige (Suspect Zero) prend de nombreuses libertés quitte à refaire certaines scènes du film original, et ce en filmant devant et derrière la caméra de Wilhelm Murnau.


Le scénario pour sa part allie avec efficacité drame, comédie et horreur et parvient à garder le mystère le plus longtemps possible. Aussi, le long-métrage nous fait découvrir les facettes des films muets que peu de gens connaissent, comme les lunettes permettant de voir en noir et blanc, ou le fait que le réalisateur dirige vocalement les acteurs en lui disant ce qu’il ou elle doit faire à chaque instant.


Les acteurs se débrouillent bien eux-aussi. Dans le rôle principal, Malkovich joue avec excellence son rôle, voguant avec brio entre la raison et la folie, tout au long du film. Son vis-à-vis, Dafoe offre une performance parfaite, qui en passant lui a permis d’être nominé aux Oscars. C’est sans parler du maquillage qui a été fait sur cet acteur. Ce dernier est méconnaissable et, comme si ce n’était pas suffisant,  à aucun moment dans le film, nous n’avons l’impression que s’en est un. Les artifices utilisés semblent être à une partie intégrante,  une extension, de l’acteur…

Verdict : Un pur bijou que l’on appréciera si nous sommes à faire partie du voyage.

Note : 8.5 / 10

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