Scénario : Chris Lopata
Mettant en vedette : Chris Evans, Mark Kassen, Brett Cullen, Vinessa Shaw et Michael Biehn
En général, les histoires vraies sont soit ennuyeuse, soit « fausses »,
ce qui est causé par la machine Hollywoodienne. Heureusement, ce film n’est
dans aucune de ces catégories…
Michael Weiss (Chris Evans, Captain America : First
Avenger) est un brillant avocat junkie. Lui et son associé font à un défi
impossible : aider une infirmière atteinte du VIH à convaincre une grande
société médicale d’utiliser des aiguilles limitant la propagation des virus
transmissibles par le sang dans les hôpitaux.
Ce film donne une véritable claque à l’industrie médicale à
travers une histoire peu banale et peu connue. Le long-métrage des frères
Kassen s’attaque de front au système médical américain avec panache et audace.
Le scénario est cinglant, même s’il n’ose pas aller jusqu’au bout de ses
ambitions, et habile en alliant de façon quasi-parfaite la vie de débauche de
Weiss et le cas juridique.
Dans le rôle-titre, Evans est parfait. Il n’est peut-être le
meilleur acteur d’Hollywood, mais il trouve ici ce qui pourrait être le rôle de
sa vie. Les acteurs qui l’entourent font aussi un bon boulot, pour des interprètes
de seconde zone. De ce lot, un seul parvient à se démarquer, et c’est Brett
Cullen (Ghost Rider) qui est fort sympathique en tant qu’antagoniste principal.
Il faut aussi noter le caméo de Michael
Biehn (Terminator), acteur dont les présences notoires à l’écran se font de plus
en plus rares.
La réalisation des deux frères est plutôt classique. Cette
dernière est très « télévisuelle » avec dans le lot, des rares plans
où ils sont inspirés, comme lorsque la voiture de Weiss roule entre les gratte-ciels.
(Oui, ces plans-là n’ont aucun rapport avec l’intrigue du film…). Malheureusement,
les deux hommes ont tombé dans le piège
qui guette tous les métrages à faible budget, une baisse de rythme à un moment
ou à un autre. Ce qui arrive au deuxième tiers où l’envie de dormir nous
traverse l’esprit tant le film semble faire du surplace, en tuant un oeu le
potentiel de l’œuvre au passage. Bref,
un film qui, à quelques détails près, aurait pu devenir un bijou au travers de
la marre des films à budget modeste.
Verdict : Une œuvre puissante qui a de bonnes d'être l'un des meilleurs films à petit budget de l'année.
Note : 8.5 / 10
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