Réalisation : Hugh Johnson
Scénario : Drew Gitlin et Mike Cheda
Mettant en vedette : Cuba Gooding Jr., Skeet Ulrich, Peter Firth et David Palmer
Après dix années de prison militaire, un militaire décide de
voler la raison pour laquelle il a été en prison : Elvis, un dangereux
virus se propageant à la moindre source de chaleur. Malheureusement pour lui,
ce dernier a tombé dans les mains d’un commis de restaurant de nuit (Skeet
Ulrich, Scream) et un voleur de camion de crème glacée (Cuba Gooding Jr., Jerry
Maguire).
Avec un pitch de départ aussi étrange que possible et tiré
par les cheveux que possible, le film tente d’utiliser le buddy movie. Bien que
les artisans aient compris les codes du genre, le long-métrage souffre
d’énormes carences. Le réalisateur, qui a sa seule réalisation à ce jour,
parvient à faire un tas de trucs douteux comme des ralentis ici et là, des
zooms sur le visage du méchant, des effets spéciaux qui n’ont pas bien vieillis, etc.
Néanmoins, il réussit à nous maintenir en haleine et
attentif au long-métrage, grâce à un bon sens du «punch», avec lequel le réalisateur parvient à savoir quand être
drôle et quand offrir des scènes d’action. Ces dernières sont plutôt fades et
molles, bourrées de mauvais effets spéciaux, spécialement le combat final qui
ne fait que nous donner envie de terminer le film, le plus rapidement possible.
Avec un scénario incohérent au plus haut niveau, les acteurs
tentent de faire de leur mieux, en vain, la pilule ne passe pas. Gooding Jr.
fait du mieux qu’il peut pour donner de la vie à son personnage superflu, mais
ses mimiques habituelles j’y font rien. Même chose pour Ulrich qui n’a point le
talent et le charisme pour compenser les faiblesses provenant de son propre
personnage et pour porter le film sur ses épaules. Au final, on peut dire qu’un
navet reste un navet, peu importe de quelle façon on le regarde et même la musique de Hans Zimmer ne peut rien y changer.
Verdict : Une œuvre faible signe de la masse d’œuvres similaires
des années 90.
Note : 2.5 / 10
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