Réalisation : Rob Zombie
Scénario : Rob Zombie
Mettant en vedette : Scout Taylor-Compton, Malcolm MacDowell, Brad Dourif et Tyler Mane
Hé Justin, pourquoi ferions-nous pas un conte d’Halloween
avec la princesse, le prince avec son cheval blanc et un tueur fou. Rob Zombie
l’a déjà fait en 2009… Je vois… Voici : Halloween 2.
Un an après les évènements d’Halloween 1, Laurie Strode
habite maintenant chez le shérif d’Haddonfield en compagnie de sa fille, seule
survivante du massacre, en excluant Laurie bien sûr. À l’occasion de la
promotion du livre du docteur Loomis sur l’incident et sur la vie de Michael
Myers, le shérif Brackett sent, peu à peu, que quelque chose se prépare,
surtout que, n’aidant pas sa craintes, le corps de Michael Myers a disparu lors
de son transport, à la suite de l’attaque.
Maintenant que Rob Zombie n’a plus à se soucier de l’œuvre
de Carpenter, il se paie la traite avec ce long-métrage. Totalement différent
de la suite du film originel de 1978, ce film tombe dans un piège possible
lorsque l’on tente de se donner une identité totalement propre à lui-même,
c’est-à-dire de vouloir trop en faire. Un trop grand nombre d’éléments sont
présents. D’abord, nous avons le droit à une remarquable introduction de quinze
à vingt minutes, ensuite le film dérape.
L’heure et demie suivante, met en scène une Laurie dévastée qui adopte un comportement destructeur, pour notre plus grand déplaisir, l’histoire parallèle du docteur Loomis, qui, même si elle permet d’humaniser le personnage et de le rendre moins héroïque que celui interprété par Donald Plesance est peu divertissante et peu utile à l’histoire et le « Road Trip » de Michael Myers, en quête de sa sœur. Cette trame narrative permet de mieux comprendre et cerner Michael Myers, ce qui permet, pendant de courts instants, d’humaniser le personnage, de le comprendre. Le pépin avec cet aspect du film, c’est que bien qu’elle permet d’apporter Halloween et Michael Myers à un autre niveau, les actions du protagoniste ne semblent pas être en accord avec la psychologie du personnage, ce qui ramène celui-ci au tueur de base, présent dans presque tous les shashers peu originaux.
C’est sans compter des apparitions de sa mère avec un cheval
blanc, comme si elle était un ange. Bien que cette idée soit intéressante, elle
est mal utilisée et apparait un peu trop souvent ce qui finit pour taper sur
les nerfs à la longue. Les acteurs se débrouillent relativement bien même si
ceux-ci n’ont pas l’air de réellement se forcer, pour nous, l’humble
spectateur…
Verdict : Une suite de remake qui avait le potentiel de
devenir du même calibre de l’originel, mais qui doit se résoudre à être recalé
à cause de ses personnages, mal construits et mal développés.
Note : 2.75 / 5
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