Robo Vampire (1988)




Réalisation : Godfrey Ho
Scénario : William Palmer
Mettant en vedette : Robin McKay, Nian Watts et Harry Myles

Il y a de ses films qui nous donnent l’impression qu’on a perdu deux heures de notre vie. Celui-ci fait partie de ce genre de film...

Pour faire face à un puissant cartel de drogues utilisant des vampires (zombies se déplaçant comme un lapin), la police utilise un policier mort, qu’ils transforment en cyborg (lire Robocop en armure de mousse) pour les combattre. Parallèlement, un autre policier tente de secourir une de leur agente capturé par un autre gang local.


Il est maintenant de mon devoir de m’efforcer de faire trois ou quatre paragraphes pour parler de ce film merdique, car oui, il est aussi merdique que le résumé laissait présager. Avec un budget de 2.5 millions (la moitié du budget de Platoon, sorti à la même époque), le film chinois offre un excellent rapport qualité/prix. Nah, je blague. Les deux histoires du long-métrage (qui ne sont aucunement reliés à l’autre) sont de la ***.


Dans la première, nous avons le droit à des vampires (zombies karatékas) qui dans leurs (trop?) nombreux combats sont à la limite du ridicule. Ils ne sont même pas des bons bagarreurs, ça se limite à voir des vampires (zombies pouvant tirer des feux d’artifices avec les doigts) sauter en rond. Et comme si cela n’était pas assez ridicule, il y en a un qui, en plus de ressembler au rejeton de Chewbacca avec un Ewok, a une histoire d’amour avec une sorcière fantôme quasi-nudiste. Une chance qu'il y ait un policier cyborg en Duct tape pour nous divertir... (C’était une autre blague!)


La deuxième histoire, que l’on tente habilement de nous faire croire qu’elle a un lien avec la première avec de la récupération des plans de l’autre au travers des plans de celle-ci, ce qui est impossible car les acteurs ne se ressemblent pas du tout, est tout aussi ridicule. Nous n’y comprenons absolument rien, les méchants utilisent des méthodes de torture sophistiquée (un robinet qui fuit) et les effets spéciaux sont encore plus ridicules. Une chance qu’il n’y a pas de générique à la fin, j’ai pu sauver deux minutes de ma vie...

Verdict : L’usage de drogues est requis pour aimer ce film.

Note : 0 / 10

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