Underworld : Awakening (2012)




Réalisation : Mans Marlind et Bjorn Stein
Scénario : Len Wiseman et John Hlavin
Mettant en vedette : Kate Beckinsale, Stephen Rea, Michael Ealy, India Eisley et Charles Dance

Le quatrième chapitre de la franchise « Underworld » sortait ce week-end en Amérique. Es-ce le flop tant attendu???


 Après avoir tenté d’échapper à la purge (l’Holocauste en mode « Underworld ») en vain, Selene (Kate Beckinsale, Pearl Harbor) est capturée et congelée. Douze ans plus tard, elle s’échappe avec l’aide d’une jeune fille et elles devront tout faire pour échapper aux Lycans et au docteur Jacob Lane (Stephen Rea, V For Vendetta), ce dernier voulant terminer ses expériences sur elle, afin de changer à jamais la face du monde.


J’ai été surpris par ce long-métrage. Oui, l’introduction fait un peu trop « reportage de guerre », oui le scénario pourrait tenir sur un carré de papier de toilette et oui, la 3D est inutile, même si c’est le seul truc horrifique du film. Mais il parvient à nous garder captivé durant les 88 minutes. Avec des scènes d’action aux minutes, le film n’offre aucun répit avec des combats qui sont bien chorégraphiés même si le tout me faisait penser à un jeux vidéo avec les ennemis mineurs puis un boss de mi-niveau, encore des ennemis mineurs puis le boss de fin de niveau.


Le casting aussi se débrouille bien. Beckinsale est succulente comme à chaque fois et, juste pour vous messieurs, on la voit nue (Même si du brouillard et du CGI, si j’ai bien vu, gâche toutes les zones intéressantes).Ayant les deux seuls personnages qui sont développés et « bien construits », Stephen Rea semble s’éclater et India Eisley risque de devenir une bonne actrice à Hollywood, même si ce qui m’a le plus agacer avec elle, c’est qu’elle ressemble à la fille de l’exorcisme et qu’elle a 18 ans (8 de plus que son personnage, ce qui parait beaucoup, beaucoup à l’écran...). Il est à noter que ce long-métrage est le possible « comeback » de Charles Dance (Alien 3) et que la production a habilement joué avec le départ de Scott Speedman, qui interprétait Michael, sans ôter le personnage.


Mais, en plus des défauts cités dans le troisième paragraphe, ce film en a un gros : (Qui sera mis en blanc, car il va vous gâcher la révélation du dernier acte du scénario. Pour le lire, mettez le texte en surbrillance.)il ne contient aucun humain mis à part le policier. C’est vraiment dommage surtout que l’ajout des humains dans le conflit était l’argument de vente du film, ce qui me fait dire que nous nous sommes fait arnaquer un peu. En espérant qu’ils corrigent le tir dans le prochains opus, s’il y en a un bien sûr. Néanmoins, ce film reste un excellemment film d’action qui a réussi à me faire pleurer comme une madeleine (et un idiot) dans le cinéma, et c’est ce qui compte.

Verdict : Un film d’action efficace qui parvient à être le meilleur de la franchise.

Note : 3.75 / 5

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