Réalisation : Bobby Farrelly et Peter Farrelly
Scénario : Scot Armstrong, Leslie Dixon, Bobby Farrelly, Peter Farrelly
et Kevin Barnett
Mettant en vedette : Ben Stiller, Malin Akerman, Michelle Monaghan, Jerry Stiller et Danny McBride
« The Heartbreak Kid » fut l’un des plus grands
flops de Ben Stiller aux États-Unis et c’est donc de reculons que mon
visionnement se fait…
Eddie (Ben Stiller, Zoolander) est un éternel célibataire
vivant dans un entourage où tout le monde est en couple. En revenant du mariage
de son ancienne fiancée, il fait la rencontre d’une belle blonde qu’il croit
être la femme de ses rêves (Malin Akerman, Watchmen) et décide de se marier
afin de lui éviter de déménager en Allemagne pour son travail. Lorsqu’il
découvre qu’elle n’est pas ce qu’il pensait, son cauchemar ne fait que
commencer…
L’échec du film est compréhensible. Il n’est pas drôle du
tout. Le nombre de scénaristes en est peut-être la cause mais, ils étaient
cinq. Il est difficile de croire qu’aucun d’entre eux n’ait remarqué que des
blagues de cheval ayant des relations sexuelles avec une femme, de nourriture
qui sort par le nez après avoir été mâché ou maître d’hôtel qui met son organe
sexuel dans la main des clientes soit drôle.
Il reste que le film est regardable, il y a toujours une ou
deux scènes plaisantes à regarder, avec les mariachis notamment et on ne
s’ennuie pas trop. Le duo de réalisateurs aide beaucoup à passer au travers.
Les paysages sont beaux, leur photographie (Il parvient aussi à camoufler
habilement la côte ouest de la Californie pour le Mexique) aussi et ils
réussissent à apporter suffisamment de rythme au long-métrage pour éviter que
l’on sombre dans l’ennui.
Les acteurs aussi aident à passer la pilule. Ben Stiller est
plutôt bon et la chimie dégageant des scènes qu’il a avec son père (Jerry
Stiller, The King of Queens) sont un bonbon pour nos yeux et oreilles. Les
femmes sont tout aussi bien représentées, Akerman est parfaite en folle
dégantée et Michelle Monaghan (Source Code) est… Michelle Monaghan et c’est
suffisant.
Verdict : La force d’une comédie est le scénario et
ici, c’est ce qui coule le navire, littéralement…
Note : 4 / 10
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